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Christophe Catastrophe

Catastrophe (Antoine Sanchez, Christophe Bairras) – Collège René Cassin, Paray le Monial, 71.

Bonjour, je m’appelle Chistophe, j’ai quatorze ans et je suis en classe de quatrième au collège. Je vais vous raconter mon dernier jour de cette année scolaire et le début de mes vacances qui, je ne sais comment, ont été désastreuses.

Le lundi avant les grandes vacances d’été, n’importe quel collégien aurait eu envie d’aller à l’école, mais pour moi l’école est un vrai supplice, je déteste ça et je me disais à l’inverse de mes camarades, OH NON ! Encore un jour d’école. Ce matin là, après une très mauvaise nuit, mon réveil ne sonna pas. Il était neuf heures trente et mes parents étaient partis travailler une heure plus tôt. Je me hâtai de m’habiller et de sortir de la maison. Je n’eus même pas le temps de manger; je montai sur mon vélo et partis pour l’école, mais arrivé à la moitié du chemin, je me rendis compte que j’avais oublié mon cartable. Je dus donc faire demi-tour pour aller le prendre. Enfin j’arrivai au collège. C’était dix heures trente. Je venais de rater un cours d’anglais où mes camarades avaient visionné un film. C’était le premier de l’année. Avant le cours de musique je dus aller voir le C.P.E. dans son bureau pour lui expliquer mon retard puis je pus aller en cours. Après avoir joué de la flûte, nous chantions chacun notre tour. Comme j’étais tout devant, le professeur me tendit le micro. J’avais tellement faim que lorsque je commençai de chanter, ma voix fut couverte par le gargouillement de mon ventre. A midi, après être entré dans le self, je me suis entravé je ne sais où, mais en tout cas j’ai renversé mon plateau où étaient posés une assiette de purée et un verre d’eau rempli à ras bord. L’après midi fut un peu plus calme et quand la sonnerie qui annonçait les vacances retentit, je fus le premier à sortir de la salle de classe. Dans ma précipitation je n’ai pas remarqué qu’un de mes lacets était défait. Et sur l’avant-dernière marche, je mis le pied dessus et je trébuchai. J’avais horriblement mal à la main droite. Je fus conduit aux urgences où l’on me dit que j’avais une entorse au poignet, et on me mit une attelle. En temps normal j’aurais été ravi de ne pas pouvoir écrire pendant trois semaines, mais là, c’était les grandes vacances, les vacances où l’on n’a pas de devoirs. Je dus donc, pendant ces trois semaines, ne pas faire de sport et par un soleil radieux, je ne pus même pas aller à la piscine.

Ces trois semaines m’ont porté conseil ; je sais désormais que ça ne sert à rien de se précipiter car, en fin de compte, si on prend son temps on est sûr d’arriver là où l’on veut sans danger.

 


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