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Marc Wiltz



Marc Wiltz participe à la 27ème Fête du Livre d'Autun le samedi 6 et le dimanche 7 avril 2024

image : /upload/Annee 2024/NoticesAuteurs2024_2/F2024_WILTZ_Portrait.jpg            image : /upload/Annee 2024/NoticesAuteurs2024_2/F2024WILTZ_photo_1_.jpg

Né en 1961, Marc Wiltz a passé son enfance au Havre jusqu’à l’âge de 22 ans. Diplômé de l’ESC du Havre en 1983 (qui lui a appris à gérer les budgets !), il essaie le théâtre, la radio (Porte Océane au Havre), l’édition (Petit Fûté en 1983) et un stage de deuxième année à la Maison de la Culture (Le Volcan) au Havre. Puis il travaille chez IBM, passe deux ans en Afrique, avant de devenir gestionnaire de studios de tournage de cinéma pendant 4 ans.

En 1999, il crée Magellan & Cie, hommage au navigateur portugais Fernand de Magellan, dont l’expédition a réalisé la première circumnavigation. Cette maison d’éditions compte actuellement plusieurs centaines de titres au catalogue.

Par ailleurs il écrit, pour rendre compte du monde tel qu’il le parcourt.
 

Les livres parus

  • Le tour du monde en 80 livres
  • Le lotus rouge
  • Il pleut des mains sur le Congo

Marc Wiltz prépare actuellement un livre-somme sur le parcours de Fernand de Magellan, à paraître en 2024.

 

image :  /upload/construction.jpgLe tour du monde en 80 livres - 2021 - Magellan & Cie
« L’ouvrage de Marc Wiltz propose de faire redécouvrir 80 chefs-d’œuvre réunis par le thème du voyage. » Libération

Pour faire connaître certains livres ou dire l’affection profonde qu’il ressent pour leurs auteurs, Marc Wiltz propose une nouvelle lecture de 80 livres. En vingt-deux chapitres, il dresse un inventaire des textes qui l'ont accompagné pendant ses voyages. Il compose ainsi la bibliothèque idéale de l’aventurier. Sont ainsi convoqués, dans cette saga de l'aventure par l'écriture, Don Quichotte et Casanova, Henry Miller et André Malraux, Bruce Chatwin et Victor Segalen, Saint-Exupéry et Hemingway...

Depuis " Mythologies ", jusqu'aux " Conquérants ", et passant par "Nous sommes tous de grands enfants ", "Les observateurs de Civilisations ", "Du bon usage des moyens de transport ", de Cervantès à Malraux, en passant par Saint-Exupéry, Chatwin ou Segalen, le voyage y est représenté dans toutes ses dimensions.

Convoqué aussi bien sûr le personnage mythique du premier voyageur : Ulysse. "Tout est parti d'Homère, le poète, l'aveugle, le chantre, celui qui, pour le bonheur ou le soin mental des autres, a la charge de les distraire, de les sortir de leurs préoccupations, de rassembler dans un verbe social les faits et les gestes mystifiés de leur existence. Au commencement était la parole de l'aveugle, celui qui n'existait pas, celui qui ne savait pas écrire.
Comme Jésus, celui que les écritures disent ‘fils du verbe’, mais dont aucune preuve historique n'atteste la réalité et dont, sans écrire lui-même, le geste a inspiré tant et tant de littérature... Pourquoi croire en l'un et pas en l'autre ?
"
Pour présenter les chapitres de ce grand rassemblement, l'auteur explique par l'exemple en quoi ses propres voyages ont été influencés par les lectures de ces auteurs magnifiques pour lesquels il se livre là à un salutaire exercice d'admiration.
Une invitation à la poésie du départ, et à son exaltation. Prémices à un voyage intérieur...
 

image :  /upload/construction.jpgLe lotus rouge - 2020 - Magellan & Cie
Les carnets intimes de Hô Chi Minh ou l'incroyable destin d'un enfant d'Indochine qui rêvait d'indépendance
Grâce à de mystérieux carnets apocryphes retrouvés au Havre auprès d'une vieille dame, le lecteur se trouve plongé dans la vie trépidante d'un petit paysan annamite devenu, au bout de son chemin, le « père » de la nation vietnamienne. Pour Michel, le narrateur, c'est l'occasion d'un voyage ô combien révélateur au pays de ses origines.
Le personnage historique de Hô Chi Minh jouit de deux réputations contradictoires. Au Vietnam, c'est une quasi- divinité profondément respectée ; en Occident, c'est l'une des incarnations des barbares sanguinaires du XXe siècle. Ce livre tente de restituer sa réalité …

Point de vue de l’écrivaine Albertine Gentou, paru dans le quotidien Libération - 30 octobre 2021
"Le Lotus rouge est une histoire d’hommes. Au cœur du Vietnam. Une histoire dans l’Histoire. Celle des guerres d’Indochine et du Vietnam selon certains. Celle de la longue marche vers l’indépendance de cette nation pour les autres. Celle de la rencontre d’un père et de son fils, le grand Hô, le petit père du peuple annamite, et de Michel, son fils inconnu, qui aurait grandi en France. Leurs épopées se chevauchent. Chacun à tour de rôle livre les liens intimes qu’il entretient avec ce pays, ses origines et son identité.
Les treize carnets «retrouvés» qui auraient pu être rédigés par Hô, composent une suite de lettres adressées à une Française qu’il a connue jadis. Ce qui est mentionné dans ce journal rédigé à la première personne est exact – interprété, mais exact. Seul ce qui relève de la vie privée est aléatoire… Le reste foisonne d’anecdotes, d’extraits de discours authentiques et illustre le parcours de l’homme d’Etat vietnamien, figure de l’anticolonialisme et du communisme international. A ces mémoires s’impose l’écho de l’âme vietnamienne.
En parallèle, on suit les pérégrinations de Michel qui, le jour de ses 60 ans, arrive à Hanoi et marche sur les traces de ce père dont il a jusqu’alors ignoré l’existence. Michel, l’homme aux yeux bridés, découvre la terre de ses ancêtres, non en Occidental mais en humaniste éclairé qui en déguste les richesses et les saveurs. On assiste ainsi à sa transformation. «Son somnambulisme était une manière physique de se défendre contre les douleurs de sa mue en cours.» Son pèlerinage, comme tous les voyages, fait son œuvre.
A travers Michel s’entend le réquisitoire qui dénonce l’absurdité des guerres, l’abomination, l’ignominie de la colonisation et de l’exploitation de l’homme par l’homme. Il n’est pas question ici d’idéologie. Mais de symphonie. D’une ode au Vietnam. «Derrière le sens des mots, il y a la réalité du monde.» C’est cette réalité du Vietnam qu’offre Marc Wiltz. Avec force, sincérité et brio. Tel un grand voyageur passionné par ce pays et par son libérateur. Un voyageur en lequel on devine par un jeu d’optique le reflet d’un fils spirituel."


Il pleut des mains sur le Congo
- 2015 - Magellan & Cie
Présentation par l'éditeur : https://editions-magellan.com/livres/il-pleut-des-mains-sur-le-congo/

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Présentation dans la revue Les influences du 7 août 2022.
Il pleut des mains sur le Congo restitue la chaîne de lanceurs d’alerte que furent les figures bigarrées de Stanley, Joseph Conrad ou Mark Twain. Léopold II et les massacres de masse au Congo. 
L’histoire demeure encore mal connue, parce que surréaliste, inimaginable, sidérante. Propriétaire secret du Congo, n’y ayant jamais mis les pieds mais déclenchant des opérations de prédation démesurées, le roi des Belges a été l’un des pires massacreurs de masse du XXe siècle. La subtilité du petit essai de Marc Wiltz, patron des éditions Magellan & Cie, et lui-même écrivain-voyageur, n’est pas de se substituer aux historiens, de se mesurer au monumental Congo. Une histoire de David van Reybrouck, mais d’égrener la chaîne des lanceurs d’alerte qui révélèrent en Europe et aux États-Unis, les tueries, les sévices et les mains coupées, les violences et les pillages à grande échelle. Dans les ténèbres du Congo, dix millions de personnes auraient ainsi perdu la vie entre 1885 et 1908.

Par une écriture tout à la fois soyeuse et coupante, Marc Wiltz déroule le fil des témoins présentant, avec gourmandise, une galerie de personnages bigarrés, aventuriers ou aventureux. À commencer par Stanley l’ambigu, homme-lige trop efficace du propriétaire royal, et qui fait ce qu’il peut pour gripper ensuite la machine coloniale infernale, mangeuse d’ivoire, de diamants et de caoutchouc. D’autres voix tenteront d’influencer le cours de l’histoire secrète, comme le révérend noir George Washington Williams, effaré par son voyage et auteur d’une « Lettre ouverte à son Altesse Sérénissime Léopold II, roi des Belges et souverain de l’État indépendant du Congo ». Sir Roger Casement, « représentatif de l’aveuglement général » sera, lui, l’auteur d’un rapport explosif sur la situation congolaise. L’écrivain Joseph Conrad remuera également quelques consciences avec son puissant Au cœur des ténèbres (1902), sans oublier le journaliste d’investigation Edmund Dene Morel associé à Roger Casement en 1904 pour faire plier Léopold avec leur Congo Reform Association.
Dans son pamphlet "Le crime du Congo belge (1909)", Conan Doyle, le dit sans détour, il s’agit là du « plus grand crime de tous les temps». Le père de Sherlock Holmes fait ainsi écho au vieux Mark Twain qui façonnera d’un pamphlet, Le Soliloque du Roi Léopold, le tombeau définitif de Léopold II. « Léopold a été celui qui le premier a violemment inscrit le Congo dans le cercle infernal de la mondialisation, estime Marc Wiltz. La chaîne de violence qui a suivi ses méfaits est toujours en vigueur. » 
L’or ou le coltan notamment rendent fous les Léopold à petits pieds du XXIe siècle.

Ce qu’en a dit la revue Jeune Afrique en 2015 - Extraits :
« Imagine-t-on, quelque part dans le monde, une rue Pol-Pot, une avenue Augusto-Pinochet, une place Idi-Amin-Dada ? Pourtant, parmi les autocrates aux mains tachées de sang, il en est un qui échappe à la règle et continue de déshonorer de son nom les avenues et boulevards de France – et surtout de Belgique. Ainsi, dans l’Hexagone, le 16e arrondissement de Paris comme la commune de Villefranche-sur-Mer abritent-ils chacun une avenue Léopold II. Et dans le pays dont il fut le deuxième roi, de 1865 à 1909, le nombre de rues et de statues célébrant sans détour le monarque sont légion. » 

Indigné par l’ignorance générale qui continue d’entourer les exactions commises au Congo sous son règne, l’auteur et éditeur Marc Wiltz s’emporte. « Peut-on accepter de nos jours de telles complaisances ? s’interroge-t-il dans son nouveau livre, Il pleut des mains sur le Congo. Il faut le faire savoir en expliquant ses actes en détail. Les libérateurs qui se sont soulevés un peu partout contre l’oppression l’ont fait pour moins que ça. Les bonnes consciences ont exigé des sanctions lourdes contre des fauteurs de troubles insignifiants en comparaison. Les prisons ont accueilli des criminels politiques ou des tyrans moins endurcis. Au panthéon des malfaisants, il revient une place de choix à Léopold. Qu’on se le dise.»
Une place de choix ? C’est en effet le moins que l’on puisse dire ! « On parle aujourd’hui de dix millions de morts et disparus entre 1885 et 1908, soit le tiers de la population concernée, écrit Wiltz. Sans compter les mutilés *, impossibles à dénombrer. Dix millions, victimes de la cupidité d’un seul. A-t-on déjà vu cela dans notre époque « moderne » où pourtant les exemples ne manquent pas ? »


* Mains coupées

 

 

 


 

 

 

 

 

 



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