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Laurent Olivier



Laurent Olivier participe à la 25ème Fête du livre d'Autun, le samedi 21 et le dimanche 22 mai 2022

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crédit photo : Astrid di Crollalanza


Laurent Olivier est docteur en archéologie de l'université de Cambridge, docteur de 3e cycle en anthropologie, ethnologie et préhistoire de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne et titulaire d'une habilitation à diriger des recherches en préhistoire, ethnologie et anthropologie de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Il est actuellement conservateur général au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, où il est chargé des collections d'archéologie celtique et gauloise.

Il a consacré une vingtaine de livres, en tant qu’auteur unique ou en collaboration à l’Âge du fer (de 800 av. J-C à la fin du 1er siècle de notre ère).

 


Mais pour lui depuis une quinzaine d’années, une dimension nouvelle de l’archéologie s’est développée, l’archéologie du passé contemporain. Tout ce qui est enfoui dans le sol peut faire l’objet d’une enquête archéologique, même si cela ne remonte qu’à quelques décennies.

Une passion d’enfance pour le monde amérindien, le souvenir vif du massacre de Wounded Knee en 1890, plaie jamais refermée, un projet de fouille archéologique, deux versions concurrentes des faits : Ce qui est arrivé à Wounded Knee est un livre qui explore à fond les centaines de documents de l’époque, rapports militaires, paroles de survivants, de scouts indiens travaillant pour l’armée, de journalistes ayant couvert les événements en direct.

Fouilleur de la mémoire des choses enfouies, déterreur du passé, Laurent Olivier sait qu’on ne peut pas surmonter un traumatisme historique sans commencer par mettre au jour la réalité des faits. « Le travail de l’archéologie, c’est l’exhumation, et à ce titre elle a un rôle éminemment social à jouer. Elle ressort ce qui était enfoui, elle le met sur la table. En espérant que, dès lors, personne ne fasse plus comme si ces événements n’avaient pas eu lieu. »

Laurent Olivier a rencontré la romancière Isabelle Jarry lors de la résidence de cette dernière au musée d’Archéologie nationale, en 2019-2020.
De leur correspondance durant le confinement du printemps 2020, puis de l’automne 2020, est né un dialogue au cours duquel ils parlent de littérature, mais aussi de fouille, de terrain, de paysage, de passé, de mémoire, de Freud, de Proust, d’Homère, d’histoires, d’objets, d’inspiration, de beauté. Ensemble ils évoquent ces traces qui « seules, comme disait René Char, nous font rêver » : 
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Parmi les publications de Laurent Olivier :

  • Le sombre abîme du temps : archéologie et mémoire, éditions du Seuil, 2008
  • L’Art gaulois, éditions Jean-Paul Gisserot, 2010
  • Nos ancêtres les Germains : les archéologues français et allemands au service du nazisme (préf. Jérôme Prieur), éditions Tallandier, 2012
  • Mythes et symboles celtiques, éditions Jean-Paul Gisserot, 2016
  • Le Pays des Celtes : mémoires de la Gaule, éditions du Seuil, coll. ''L'Univers historique'', 2018
  • César contre Vercingétorix, éditions Belin, 2019

Son dernier livre : Ce qui est arrivé à Wounded Knee. (29 décembre 1890), éditions Flammarion, 2021
 

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Ce qui est arrivé à Wounded Knee, le 29 décembre 1890, dans le Dakota du Sud aux États-Unis, est l’une des pages les plus sombres de l’histoire américaine : l’apogée d’une escalade mortelle qui a commencé quelques jours plus tôt et voit la mort des derniers grands chefs indiens Sitting Bull et Big Foot, avec leurs tribus, au total 300 personnes dont des femmes et des enfants tués à bout portant lors d’une bavure militaire d’une ampleur inouïe.

À cette date, l’Empire sioux n’est déjà plus que l’ombre de lui-même, soumis à une rééducation accélérée pour convertir son peuple à l’American way of life. Mais, à Wounded Knee, la violence des actes est relayée par les survivants indiens et des témoins du drame. En vain. Dans un simulacre de jugement qui se tiendra à huis clos, les officiers prétendront avoir réagi à un guet-apens tendu par des Indiens fanatisés. 130 ans plus tard, dans une enquête totalement inédite, l’archéologue Laurent Olivier confronte les faits et apporte les preuves qui manquaient encore à l’établissement complet de la vérité. (Présentation de l'éditeur)

 

 

 

 

 

 



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