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Textes laureats collège

 

  6ème     sujet 1            Mathieu MICHAUD
                Collège Anthony Duvivier – Luzy


Sasufix


Un petit gaulois s’appelant Sasufix, vivait tranquillement dans un petit village. Il avait tout le temps des idées un peu farfelues. Sa dernière idée : créer une potion magique qui rend les gens forts, comme celle du druide chez Astérix. Il partit dans la forêt ramasser ses ingrédients. Il prit : de la mousse, des champignons, du laurier et un tas d’autres choses.
Il se dépêcha de rentrer et mit sa récolte à cuire dans une marmite. Au bout d’une heure de cuisson, il éteignit le feu, la laissa refroidir puis but une louche de sa potion magique.
Le temps passait et rien ne se passait ! Il décida alors d'essayer de soulever un menhir comme Obélix : RIEN ! Un plus petit rocher, RIEN !
Avec tous ces efforts, il commençait à être fatigué. Il s'allongea et s’endormit. Un peu plus tard, il se réveilla avec un de ces maux de ventre et le visage qui le démangeait. Il se gratta et s'aperçut qu'il avait des poils partout et un groin comme un sanglier Sa mère allait être contente encore !
- « Mais qu'est-ce que je vais faire?!!!! »
Il fallait qu'il rentre vite chez lui sans se faire voir, ni par les villageois, ni par sa mère. Il n'avait pas envie de se faire chasser et manger. Il se cacha derrière les buissons, les arbres, les rochers et ouf, enfin chez lui. Sa mère l'appela pour le déjeuner, mais il n'osait pas venir. Au bout de trois appels, sa mère entra dans sa chambre.
-«Mais qu'est-ce que tu as fait Sasufix? Tu as vu à quoi tu ressembles? Un sanglier!! Je n'en peux plus de tes bêtises!! Encore tes satanées potions !! >>
- « Je n'ai pas fait exprès. Je voulais devenir fort, maman… »
- « Hé bien, ce n'est pas le bon résultat. Tu vas arrêter quand tes idées??! Tu n'es pas un druide ! »
Sa mère était très en colère. Les effets ne disparurent que le lendemain matin, enfin... Le résultat de son expérience? Il fut puni de sortie et de corvée de vaisselle pendant deux semaines… L’HORREUR…Il promit de ne plus jamais recommencer, et devinez quoi ? Il attendrait quelques temps puis recommencerait ! Il allait y arriver!
 
6e sujet 2                Bérénice GADY
                    Collège du Vallon – Autun


Une fête dans la Fête !

Vingt heures sonnaient à la tour de la ville.
Avec un bruit de papier, les invités sont arrivés. La première était une jeune fille qui frissonnait et qui semblait réjouie d'être au chaud. Ses cheveux dorés étincelaient sous le peu de lumière. On pouvait voir, dans sa main repliée, une petite boite. Son tablier était trop grand pour elle. Mais elle ne tenait pas à l'enlever car il devait lui tenir chaud. La fillette frotta une allumette et découvrit une vaste salle.
Elle fit quelques pas et rencontra un jeune homme, un peu plus âgé qu'elle. Il lui fit un bref signe de tête. Il portait un pull bleu et un pantalon de golf beige resserré sous le genou. Son apparence laissait deviner qu'il était sportif et sûr de lui. Une petite ombre blanche se faufila derrière lui. Avec activité et curiosité, il regarda autour de lui et aperçut un garçon d'une douzaine d'années. Ce dernier tenait à la main un bâton. Ses petites lunettes rondes lui donnaient un air sérieux. Sans un bruit, il éclaira la salle. La lumière provenait de boules blanches et turquoise. Des guirlandes de lettres étaient accrochées sur les murs de la salle. Tout autour d'eux, de grandes tables étaient dressées. Elles étaient recouvertes de nappes bleu turquoise, sur lesquelles étaient posés des livres.
Ils entendirent un rire provenant de derrière une table. Soudain, une silhouette s'éleva dans les airs. C'était un garçon vêtu de vert, accompagné par une sorte de papillon étincelant. Sans hésiter, il invita les autres à danser. La jeune fille restait en retrait car elle semblait craintive. Le jeune homme au pull bleu lui prit la main et l'entraîna dans une farandole endiablée. Le garçon aux lunettes mit une musique vive et dansante et rejoignit les autres. Sans même se connaître, les convives riaient aux éclats. La jeune fille semblait même oublier ses soucis. Des paillettes jaillissaient de toutes parts et émerveillaient les invités. Quand...
« Coucou !» cria une voix mutine.
Tous les convives se retournèrent.
« Oh ! Je suis en retard dit la petite voix. Je me suis promenée dans la forêt. Il y avait de si belles fleurs ! »
Les invités découvrirent une fillette, qui devait avoir 7 ou 8 ans dont les cheveux étaient blonds et bouclés. Elle portait un manteau et un petit chapeau de laine. Elle avait dû courir car ses joues étaient aussi colorées que ses vêtements…
Elle tenait des jonquilles. Elle les disposa sur les tables pour égayer la grande salle. Les bouquets étaient comme des lumières.
Les convives reprirent leur danse en entraînant avec eux la fillette. Ils se tenaient tous par la main. La farandole ressemblait à une guirlande colorée, virevoltant autour des tables. Les jeunes gens riaient et chantaient. Après un long moment, les invités, essoufflés, s'arrêtèrent. La jeune fille à la jupe rapiécée était étourdie après cette longue farandole car elle n'avait pas l'habitude de danser.
Ils se rassemblèrent autour d'une table couverte de livres, comme toutes les autres. Ils déposèrent les piles de livres sur les autres tables. Pendant ce temps, le jeune garçon aux lunettes rondes fit apparaître, en un instant, un somptueux festin. Sur la table étaient disposés des coupes remplies de bonbons multicolores, des pyramides de fruits confits, des compotiers de fruits exotiques, des verres de jus de fruits colorés, des bouquets de fleurs en bonbons, des fontaines de chocolat et un gros gâteau. La fillette au tablier troué était éblouie : elle n'avait jamais vu un pareil goûter. Le gâteau avait trois étages sur lesquels étaient posées des petites meringues. Il était décoré de crème Chantilly et de coulis de fruits rouges. Vingt bougies luisaient.
Les invités étaient intrigués. Ils se regardaient d'un air interrogateur: de qui était-ce l'anniversaire ? En l'honneur de qui étaient-ils donc invités? Ils se tournèrent vers le jeune homme au pull bleu qui semblait proche des vingt ans. Mais ce dernier remua la tête de droite à gauche, ne se sentant pas concerné. Pourquoi donc ces vingt bougies ?
Tous se rassemblèrent autour du gâteau, et, ensemble ils soufflèrent les bougies. Il était temps de manger. Les cinq jeunes gens se régalèrent de tous ces mets, sucrés, parfumés, doux, savoureux. Les deux fillettes n'avaient jamais vu une telle abondance, tandis que les garçons semblaient un peu moins étonnés.
De petites friandises au papier brillant scintillaient sous les lumières rondes. Les jeunes gens semblaient surpris. La fillette aux cheveux bouclés en prit une, l'ouvrit et découvrit un chocolat entouré d'un petit papier blanc. Elle lut :
« Le plaisir est le bonheur des fous, Le bonheur est le plaisir des sages.»
La fillette accrocha le papier sur le mur. Elle fut vite imitée par ses amis. Tous se régalaient de chocolats, mais ils appréciaient, bien plus encore, les citations que l'on trouvait dans les papillotes. Tout en dégustant les mets sucrés, ils jouaient à se faire deviner l'auteur des citations :
« La lecture est une amitié. »
Proust ! S'écria le garçon vêtu de vert.
« Une lecture amusante est aussi utile à la santé qu'un exercice du corps»
Kant !dit aussitôt le garçon aux lunettes rondes.
«Une heure de lecture est le souverain remède contre les maux de la vie»
Montesquieu !dit une petite voix.
Les citations étaient accrochées aux murs et décoraient la salle.
Les convives, fatigués, s'assirent sur des fauteuils gris. Ils commencèrent à discuter, à parler de leur vie, de leur famille, d'où ils venaient. Leurs histoires étaient différentes mais pourtant ils étaient tous heureux d'être là, comme s'il y avait entre eux un lien mystérieux. La jeune fille au tablier froissé venait d'un pays froid ; elle était pauvre, àla différence du jeune homme au pull bleu qui, parce qu'il était journaliste, voyageait beaucoup et vivait dans un château. Le garçonnet aux lunettes rondes avait une drôle d'existence, presque magique, qui étonnait beaucoup la fillette au manteau rouge. Cette dernière habitait très simplement à la campagne, avec sa maman, et passait ses journées à se promener dans la forêt. Le petit garçon au chapeau vert avait lui aussi une drôle d'existence, qui semblait presque tirée d'un conte de fées.
Ils discutèrent un long moment, s'assoupirent même peut-être sur les jolis canapés de la grande pièce...
On entendit des bruits venant de l'extérieur. Les invités se réveillèrent en sursaut. Vite, la Petite Fille aux allumettes, Tintin, Harry Potter, Peter Pan et le Petit Chaperon Rouge grimpèrent sur les tables et rentrèrent dans leurs livres. Les pages se refermèrent en silence.
10 heures sonnaient à la Tour Marchaux. La vingtième Fête du Livre allait ouvrir.

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  5ème   sujet 1                Sarah ROUZAUT
                    Collège Clavel – Avallon


À l’aventure dans une ville de 2222

Bonjour, je me présente je m'appelle Clarissa Emerson En ce moment même je suis dans une ville inconnue, à une époque inconnue. Je suis sûre que vous ne me comprenez pas, donc pour que ce soit clair dans votre esprit je vais vous expliquer.
En 2022, il y a eu des expériences sur certains humains pour qu'ils soient conservés au moins cinq cent ans. J'avais quinze ans quand ils les ont commencées. J'ai décidé de participer à ces expériences parce que je n'ai plus de famille. Quand j'ai ouvert les yeux, j'étais la seule réveillée dans la plus grande pièce que je n'ai jamais vue de ma courte vie, entourée de personnes endormies. Je sortis de la salle et me retrouvais dans une grande rue illuminée par le soleil.
Donc maintenant je suis en chemise d'hôpital dans une grande ville qui ne ressemble pas à Paris (capitale en 2022). Je voyais des dames habillées en haute couture de la tête aux pieds, des hommes en costume et des enfants habillés de robe pour les filles et de chemise et pantalon pour les garçons. Ce qui me fait bizarre c'est que, déjà, ils sont habillés très chics, mais, surtout, qu'ils sont tous habillés de la même couleur : le gris. Mais mon attention a été attirée ailleurs ; alors que tout le monde marchait (je n'avais pas encore vu de voiture) il y avait une jeune fille qui devait avoir mon âge et un jeune homme qui avait l'air d'être un peu plus vieux. Ils étaient habillés de jeans et de tee­shirt de couleurs vives (rouge pour la fille et vert pour le garçon) et couraient Tout Je monde s'écartait sur leur passage, comme si les deux jeunes gens allaient les empoisonner. Ils sont arrivés devant moi sans s'arrêter, et ils m'ont évidemment percuté de plein fouet. Le choc nous a fait tomber tous les trois.
- Non, mais fais attention, tu as bien vu qu'on arrivait !!! Dit le jeune homme.
- Oh, désolée, ça va ? On ne t'a pas fait mal ? dit la jeune femme en jetant un regard noir au jeune homme. Elle m'aida à me relever puis me regarda de la tête au pied et éclata de rire.
- Quoi ? Demandai-je.
- Tu es habillée très bizarrement dis donc ! Me répondit-elle.
C'est vrai qu'être dans la rue habillée comme c’était très bizarre. Donc je lui dis:
- Je sais mais je n'ai rien d'autre à me mettre.
-Tu veux que je te prête des vêtements ?on a l'air de faire la même taille ? Par contre tu fais combien en pointure de chaussures ? Me demanda-t-elle.
- Oh tu veux bien? Je fais du 37, et toi ? Merci, au fait je m'appelle Clarissa, et vous, vous appelez comment ?
- Moi c'est Juliette, je fais du 37 aussi, j'ai quinze ans. Le garçon à côté de moi s'appelle Liam. C'est mon grand frère. Il a dix-sept ans et il n’est pas très sympa mais ne t'inquiète pas il ne parle pas beaucoup, me dit la jeune fille, qui s'appelait Juliette.
- D'accord Je ne veux pas paraître impolie mais est-ce que l'on pourrait se dépêcher j'ai un peu froid,  dis-je en claquant des dents.
- C'est vrai que tu dois avoir froid habillé comme ça. On y va ! Dit Juliette.
Je lui souris et on partit. On passa par des ruelles sombres qui étaient de plus en plus misérables. Au bout d'un moment, on déboucha sur des immeubles et des maisons presque entièrement détruits. On alla jusqu'à une petite maison en à peu près bon état, et on y entra.
- Tu as vu, c'est un triste paysage, me dit Juliette avec un visage navré.
- Oui très, mais pourquoi c'est comme ça ? Lui demandais-je.
- C'est parce que il y a eu une guerre contre tous les autres pays. Mais comment ça se fait que tu ne le saches pas 'l
- Laisse tomber elle doit être riche, dit Liam.
- Mais non je ne suis pas riche, pourquoi '!Je veux juste savoir ce qui s'est passé durant cette guerre, dis-je.
- Il s'est passé que la France s'est fait attaquer par tous les autres pays parce qu'elle a soi-disant fait des expériences sur des humains. Ça n'a pas été confirmé donc les avis sont très divisés sur le sujet. Mais des personnes disent que les expériences ont été faites sur des humains directement donc ça pouvait porter atteinte à la vie des sujets. Ils devaient soi-disant être conservés au moins cinq cents ans. La guerre a duré 150 ans. Depuis, presque tout le monde prétend que la guerre n'a jamais existé. Un couvre-feu a été instauré, une tenue vestimentaire a été imposée (une couleur par semaine, cette semaine c'est Je gris) et tout le pays a été obligé d'habiter dans cette ville qui avant s'appelait Paris mais maintenant qui s'appelle Idris. Et Liam a dit que tu étais riche, parce que c'est Je plus souvent les riches qui font semblant de ne rien savoir pour la guerre, expliqua Juliette.
- Mais dis-moi pourquoi Liam et toi vous habitez à l'écart d'Idris, et pourquoi vous ne vous habillez pas avec la tenue vestimentaire obligatoire ? Lui demandai-je.
- Parce que on est des rebelles, dit Liam.
- Des rebelles ? Lui demandai-je.
- Oui des rebelles. Les rebelles sont ceux qui veulent se souvenir de leur passé, ne pas oublier leur histoire même si dedans il y a une guerre qui a dévasté notre pays. Après cette guerre il ne restait plus qu’Idris, me répondit Juliette.
Et là c’en fut trop, j'éclatai en sanglots.
- Pourquoi tu pleures ? Tu ne vas pas me dire que c'est quelqu'un de ta lointaine famille qui a déclaré cette guerre, parce qu’à part si c'est ça, tu n'as pas à pleurer, dit Liam.
- Non ce n’est pas ça, lui répondis-je.
- Raconte-nous ton histoire, dit Liam avec un visage dur en voyant que je continuais à pleurer.
- Liam, tu ne vois pas qu'elle ne se sent pas bien ! Cria Juliette.
- Excusez-moi mais on est en quelle année ? Demandai-je.
- En 2222, pourquoi ? Dit Juliette.
- Parce que normalement les expériences devaient durer cinq cents ans pas deux cents ans... Je ne comprends pas, dis-je.
- Là c'est nous qui ne comprenons pas, tu peux mieux nous expliquer, dit Juliette avec un regard interrogatif.
- J'ai 215 ans. Et j'ai fait les expériences quand j'avais 15 ans parce que je n'avais plus rien à perdre, j'avais plus de famille, leur expliquai-je.
- C'est une blague? Ce n’est pas possible ! Ça veut dire que ces expériences sont vraies ? dit Juliette.
Je voyais qu'elle était perdue mais ça ne me surprenait pas. Ce qui me surprenait c'était la réaction de Liam. Il avait un grand sourire qui illuminait ses traits. Juliette partit dans une autre pièce et je demandai à Liam pourquoi il souriait comme ça. Il me répondit que je leur faisais assez confiance pour leur dire ça, donc ça le faisait sourire.
-Ça te fait sourire, tout ce que j'ai eu a enduré? Je me retrouve seule dans une ville inconnue à une époque que je ne connais pas ! Dis-je en pleurant.
Juliette, qui était finalement partie pour se calmer et en avait profité pour aller chercher des habits et les chaussures pour moi, revint. Quand elle vit que l'on se disputait, elle me mit les habits et les chaussures dans les bras et me poussa dans une autre pièce. J'entendis de l'autre pièce Juliette crier :
- Non mais qu'est-ce tu as encore dit Liam !
- J’ai juste dit que j'étais content qu’elle nous fasse assez confiance pour nous avouer toute son histoire, lui répondit Liam comme si cela était normal.
- Non mais elle nous raconte son histoire qui est triste et toi tu lui dis que tu es content, tu le fais exprès, ce n’est pas possible! Liam disputa Juliette.
Je finis de m'habiller et sortis. J'étais habillée d'un jean bleu, d'un tee-shirt blanc, d'un sweat noir et des baskets noires. Après, on sortit visiter la ville, avec ces grands immeubles en verre et sa décoration épurée. Il y a quelque chose qui me faisait bizarre mais je ne trouvais pas quoi. Ah, c'est bon je crois que j'ai trouvé c'est les arbres et les animaux... ou, plutôt l'absence d'arbres et d'animaux, il n’y avait aucun des deux. Quand j'ai demandé à Juliette, elle m'a répondu que presque tous les animaux et les arbres avait été détruits durant la guerre ct ceux qui restaient avait été enlevés de la ville  à cause des maladies.
Cette ville faisait vraiment ville du futur (ce qui était vrai pour moi) avec toute cette blancheur mais pas seulement, il y avait aussi  des couleurs vives comme le rouge des bancs, le bleu des boites aux lettres, le jaune des poubelles... Il n’y avait pas de bruits sauf le bruit des pas et celui de quelques chuchotements. Et l'absence d'odeur : pas d'odeur de fumée de voiture, par contre pas non plus d'odeur de fleur  ni de bon pain frais.
- Finalement, je suis contente de m'être réveillée en avance, parce que sinon je ne vous aurais pas rencontrés.
- Tu vois au final, tu as dû traverser des épreuves très compliquées, mais c'était pour que tu sois heureuse, me dit Liam avec un grand sourire.
- C'est bon, on a fait le tour de la ville, me dit Juliette.
- En fait grâce à vous, j'ai compris que l'on peut découvrir une ville et une époque grâce à des personnes qui y vivent, donc merci beaucoup  leur dis-je avec un sourire jusqu'aux oreilles.
- Après tout on a assez de place chez nous pour recevoir une autre personne, dit Liam.
- De toute façon ce n'est pas comme si les parents ne pouvaient pas être d'accord, ils nous ont abandonnés quand on avait dix ans. dit Juliette avec un visage triste, mais elle reprit bien vite un grand sourire.
- Prête à vivre comme nous, des rebelles ? dit Liam.
- Plus que prête !  Lui répondis-je.
- Allez, on va dans notre maison, dit Juliette.
Et on partit tous les trois avec un grand sourire et dans les blagues, les éclats de rire.
Épilogue
Quelques jours plus tard Juliette arriva en courant dans le salon. Je lui demandai alors ce qui se passait, et elle me répondit quelle avait trouvé une lettre sur le pas de la porte. Je lui fis les gros yeux et lui demandai ce qu'il y avait de si extraordinaire. Elle m'expliqua qu'à cette époque on ne s'envoyait plus de lettres et qu'en plus la lettre m'était destinée. À moi, Clarissa Emerson, alors que personne n'était censé savoir que j'étais à cet endroit, à cette époque. Juliette me donna la lettre et je l'ouvris :
Clarissa,
Nous t'envoyons cette lettre pour que tu saches pourquoi tu t'es réveillée plus tôt que les autres. Tu fais partie des testeurs (des personnes choisies après que tout le monde se soit endormi, pour voir comment évoluaient ces époques et comment les endormis se réintégreront dans la société actuelle).
Bonne chance, et profite bien de ta vie. Les gardiens.

 



   5ème   sujet 2                     Chloé PALISSON
                     Collège Bois des Dames      Saint-Germain-du-Bois

Aventures d’un chat

Je m'appelle Chilpéric, mais, pour les intimes, c'est Monsieur Roi. J'ai deux ans. On m'a enlevé à ma maman à mes trois mois, comme tous mes frères et sœurs. On ne comprenait rien, on était perdus. Pour ajouter à notre malheur, nous avons été séparés. J'étais désemparé, et surtout très en colère ! Imaginez ! Être séparé de votre mère si tôt,  puis de vos frères et sœurs ! On nous prend pour des animaux de compagnie, dénués de sentiments. C'est injuste ! Nous sommes des êtres vivants, comme tout le monde !
Heureusement pour moi, j'ai été adopté par la famille Houdler. Chez les Houdler, c'est rigolo. On est quatre, avec mes maîtres : le grand Bipède, le moyen, le petit, et moi, bien sûr. J'entends souvent trois noms revenir quand mes Bipèdes se parlent. C'est donc comme ça qu'ils s'appellent : le grand Bipède : Hugo, le moyen Bipède : Nicole, le petit Bipède : Dobald.
«Chilpéric ! Où es-tu ? C'est l'heure de ton dîner !»
Oh non, pas cette pâtée là ! Elle a un goût horrible ! Je vais devoir sortir pour aller chasser. Heureusement, j'ai trouvé une souris. Je la déchiquette impatiemment. J'ai faim, et c'est sûr que ce n'est pas ma pâtée qui va me rassasier ! Mais je dois rentrer à la maison.
J'ai besoin de faire mes besoins. Dehors, mes griffes crissent sur le gravier. Je saute à la fenêtre du salon et campe là jusqu'à ce qu'on ait pitié de moi et qu'on m'ouvre afin que je puisse rentrer. On me dit souvent :
« Ah ! Chilpéric, tu sais y faire, toi ! Tu sais bien que tu dois rentrer par la chatière qui est dans le garage »
Effectivement, j'arrive toujours à mes fins quand je leur faits mon numéro de charme. Ben oui, pourquoi devrais-je faire un long et fatigant détour par le garage alors qu'il me suffit de sauter à la fenêtre du salon ?
Mes maîtres ne comprennent pas que je fasse dans la litière, quand je peux faire dehors. À quoi sert une litière alors ? La litière, c'est plus propre, c'est rassurant. Et puis, dehors, on n'a pas assez d’intimité. Vous pouvez penser, vous, Bipèdes, que pour un chat, c'est préférable de faire à l'extérieur. Mais dehors, il y a les chiens, et les enfants, et les conducteurs de voiture... Vous trouvez ça intime, vous ? Alors que dedans c'est bien plus agréable. Et si un Bipède a la mauvaise idée de s'arrêter pour nous regarder, je peux vous garantir qu’il s’enfuira vite, à cause de l’odeur ! Je suis seul, je peux donc me soulager sans être dérangé.
Les barbecues, chez moi, c’est Koh-Lanta !
En été, mes maîtres ont une passion : les barbecues ! Moi aussi, j'aime ça. Hier par exemple, il m'est arrivé une petite aventure, très drôle. Je vais vous la raconter. :
Comme souvent, je traîne vers la «table à barbecue », où mes maîtres sont installés. Il arrive parfois qu'un bout de viande ou de saucisse tombe. Je le récupère, c'est ma petite récompense personnelle pour supporter la pâtée. Et bien, ce jour-là, il y avait des petites bêtes, jaune et noir, qui volaient autour du repas. Moi, je dormais. Soudain, mon petit maitre a reculé sa chaise brusquement, en poussant un cri strident. Je me suis réveillé en sursaut. J'ai vu ces curieuses petites bêtes tourner autour des rôtis. Je m'en fichais, moi, de ces bêtes qui semblaient faire si peur à mes maîtres. Je me suis avancé courageusement vers ce rôti solitaire, à la merci de ces insectes. Bravant tous les dangers, j'ai sauté, et attrapé le rôti entre mes canines. Je suis parti en courant, j'avais peur que mes maîtres ne veuillent récupérer mon trophée. Les insectes et Hugo se sont lancés à ma poursuite. Les insectes se sont arrêtés en chemin. Pff, vous avez peur de ça, vous ? De ces petites bêtes pas intrépides du tout ! Laissez-moi vous dire combien vous êtes ridicules ! Mais passons. Je suis tombé dans un cul-de-sac. Hugo m'a coincé et a récupéré le rôti. J'étais dépité. Tout ça pour ça ! Mais, à ma plus grande surprise, Hugo a sorti un petit objet en métal, avec lequel il a découpé ma viande en toutes petites parts.  Il me les a tendues. J'ai reniflé, méfiant. Qui me dit que rien n'a été ajouté à mon rôti ? Rassuré je me suis jeté sur ce dernier. C'était très bon ! Je suis fier, j'ai tout mangé ! J'étais repu, après.
Aujourd'hui, je suis retourné, plein d'espoir, à la "table à barbecue" En arrivant, tout le monde m'a applaudi ! Ils ont dit :
« Voici le héros du jour ! Désolés, mais aujourd'hui, nous ne mangeons pas de rôti ! Il ne faudrait pas que tu deviennes gros quand même ! »
Ils ne comprennent rien ces Bipèdes !
Quand je mange à la maison, je VEUX manger dans la cuisine ! Quand je plonge sur la gamelle, affamé - non pas de pâtée mais de croquettes au jambon - la gamelle disparaît soudain. Je regarde partout, éternellement affamé. Et puis soudain j'entends un bruit…celui du sac de croquettes au jambon ! Je lève la tête et retrouve la gamelle tenue par Nicole ! Nicole part avec la gamelle. Ayant très faim, je suis bien obligé de la suivre. Elle repose la gamelle à la porte de la cuisine, dans le hall. Mais ce n’est pas possible ! Ils ne comprennent rien, ces Bipèdes ! Je veux manger DANS la cuisine !
Quand mes maîtres vont manger, je vais manger aussi. Je veux manger en même tempsqu'eux, DANS la cuisine, comme eux ! Mais mes Maîtres ne comprennent rien ! Par exemple il y a trois jours, ils mangeaient de la bouillie de je-ne-sais-quoi, et moi j’attendais que quelqu'un daigne me donner à manger. Comme ça n'arrivait pas, je suis passé à la phase supérieure. Je me suis mis sous la chaise de Dobald, et je lui ai fait plein de câlins - à la chaise, hein, pas aux pieds dégoûtants de Dobald ! -, je me suis frotté contre elle. Quand mon petit maître m'a enfin regardé, je suis allé faire des câlins au paquet de croquettes. Miracle ! Ça a enfin marché ! Sont pas si bêtes finalement, les Houdler ! Quand on sait faire !
Coup de foudre
Nous, les chats, on aime marquer notre territoire. Une fois, un ami de Dobald a amené sa chatte, Plume, chez nous. Je peux vous dire que, ni elle, ni moi, n'avons apprécié l'expérience !
Dés qu'elle m'a vu, sa queue s'est hérissée et elle a feulé. Moi, j'ai fait pipi devant elle, sur la commode d'entrée, et sur le beau tapis. Autant vous dire qu’Hugo était furax ! Dobald, lui, était très déçu par mon attitude, et son ami, par celle de sa chatte. Ils nourrissaient de grands espoirs que ce soit "le coup de foudre". Plume et son maître sont repartis aussi sec. Nous nous sommes revus, six mois plus tard. Cette fois, nous sommes littéralement tombés amoureux l'un de l'autre. Heureusement, Plume est notre voisine ! Du coup, nous nous voyons tous les jours ! Nos deux jeunes maîtres sont aux anges ! Tout est bien qui finit bien !
Un cadeau pour un ingrat
Le seul jour où j'ai voulu offrir un cadeau, c'était à Dobald. J'ai trouvé une cachette super : sa botte droite ! J'ai donc caché mon cadeau dans celle-ci, et j'ai attendu, impatiemment, l'arrivée de Dobald. Il a enfilé ses bottes, d'abord la gauche, puis la droite. En enfilant cette dernière, il a froncé les sourcils. Il a retiré son pied et secoué sa botte dans laquelle se trouvait UNE SOURIS MORTE ! Dobald a poussé un cri strident - décidément, c'est son domaine ça. Nicole est arrivée en courant et a crié elle aussi. Ils n'avaient pas l’air content, dis donc. Après ça, Dobald m'a fait la tête pendant trois jours. Je ne comprenais pas, j'aurais pu garder cette succulente souris pour moi, mais je l'avais généreusement offerte à mon petit maître. Quels ingrats, ces Bipèdes ! Je n'ai plus jamais offert de cadeau à quiconque.
Au final, j'aime beaucoup les Houdler. C'est une famille joyeuse et généreuse. Je suis sûr que j'aurais encore plein d'anecdotes rigolotes à raconter… Peut-être qu'un jour je ferai une suite. Une dernière chose que je réservais pour la fin• : je participe à un concours ! Le thème c'est : ma vie de chat ! J'aimerais bien vous en raconter davantage mais voilà Plume qui arrive !

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  4ème   sujet 1                 Louis POURRET
                     Collège Saint Dominique
                     Chalon-sur-Saône


Ce n’était qu’un génie...


En son temps, par beaucoup, il fut rejeté
Comme un fou, il était souvent considéré
Le jour, comme il le disait,
D'obéissance, il suait
Et dans son monde, il méditait
Et dans sa bulle il écrivait
Des vers, du français au latin
Des tercets, des quatrains

Amoureux des mots, il fut repéré
Par un professeur, peu expérimenté
Qui l'accueillit, à Douai
Après l'une de ses fugues, pour recopier, ses si célèbres cahiers
Amoureux de Verlaine, il fut embarqué,
Dans une aventure, risquée
Où il faillit perdre la vie,
Cet homme, au talent inouï

Fasciné des voyages, il s'enfuit
En Allemagne, au Mali
Apprendre la langue, vendre des armes
De la culture Africaine, Il tomba sous le charme
Hélas ! bien trop tôt, il mourut !
L'homme aux semelles de vent, fut d'abord dépourvu,
D'une jambe, puis de son âme
Paix à ce génie, qui vécut ce drame

Il n'était pas fou, juste différent,
Comprenez bien ça, ignorants !
Avant de juger, regardez attentivement,
C'est peut-être ardu, mais très important


 
4e sujet 2                Julie PALISSON
                    Collège Bois des Dames
                    Saint-Germain-du-Bois

Départ pour une nouvelle vie...

Demain, je pars...
Demain, je pars de cet endroit où je suis si bien installée depuis je ne sais combien de temps. Peut-être une semaine ? Un mois ? Peut-être même une éternité ?
Demain je sais que je ne serai plus ici. Mais je ne veux pas ! Je suis tellement bien ici !
Mais demain, je pars, je dois partir et je partirai, je n'ai pas le choix !
Les larmes me viennent aux yeux, c'est ici que remontent mes premières sensations, du plus loin qu'il m'en souvienne. J'ai tout connu, la joie, la peine, la souffrance, le bonheur... J'ai connu mes premiers rires, mes premières larmes...
Demain, je pars... Je ne sais pourquoi, mais je sens que c'est demain. Mais pourquoi ne suis-je pas partie hier ou pourquoi pas aujourd'hui ? Je ne sais pas, mais j'ai comme une intuition, je sens que c'est demain le départ...
Demain, tout sera fini. Demain, on coupera la corde qui m'attache à cette vie. J'ai peur, vraiment peur. Mais, une voix… Deux voix même... Ces deux voix que j'entends depuis toujours. Elles sont là et elles me réconfortent. Je sais que je ne serai pas seule. Je les entends me parler tous les jours. Ces voix sont pleines d'amour.
Recroquevillée sur moi-même, la chaleur de l'endroit sèche mes larmes et je me sens tellement mieux. Je ferme les yeux et me laisse bercer par ces deux voix rassurantes.
« Viens vite ! On a hâte de te voir ! On a préparé tes petites chaussures et ta chambre »dit la voix grave.
« On t'aime, et n'aie pas peur, on ne te laissera pas... Ça fait neuf mois interminables qu'on attend ton arrivée » dit la seconde, une voix plus douce, plus sensible...
Demain, je pars pour une autre vie. Demain, je pars pour l'inconnu. Demain, je pars...

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  3ème   sujet 1                    Aure GADY
                    Collège du Vallon – Autun


Quelle injustice !


Cher Avenir,

J'ai 20 ans. Nous sommes le 11 novembre 1918, jour qui restera à jamais gravé dans nos mémoires. Et jour aussi de notre plus grande humiliation. La guerre est en effet finie. Depuis quelques jours, nous n'entendons plus les marches militaires, les hymnes à la Nation, les chansons populaires ainsi que les roulements de l'artillerie et le staccato de la mitraille. Nous, peuple Allemand, signons aujourd'hui l'armistice. Car nous avons été vaincus. La Triple Entente a triomphé de nous. Il est vrai que sans l'aide des États-Unis, nous aurions gagné. Je trouve cela injuste, qu'ils n'aient pas combattu à nos côtés. Mais nous prendrons notre revanche sur eux, Avenir, ainsi que sur la France, le Royaume-Uni et la Russie. Et cette fois, nous réussirons. Vive l'Allemagne!
Oui, vive l'Allemagne! En tant qu'Allemand, je me dois de servir dignement mon pays, malgré mon statut social. Car l'union fait la force. Nous sommes un peuple uni, et nous vaincrons unis. Mais, cher Avenir, je détaillerai tout cela plus loin dans ma lettre. En effet, je me suis d'abord mal présenté. Je suis né en 1898, dans un petit village d'Autriche-Hongrie. J'ai eu une enfance joyeuse avec ma sœur Paula. J'ai cependant beaucoup souffert des projets professionnels que mon père avait pour moi. Il voulait me faire devenir fonctionnaire. Moi, rien que de m'imaginer derrière un bureau, j'en ai la nausée. Non, je préférais être artiste. J'ai toujours adoré peindre et dessiner. Les arts m'inspirent... Être célèbre aussi... Oui, je sais, Avenir, je m'égare. Je disais donc que l'art, c'est toute ma vie. C'est d'ailleurs de cela que j'ai survécu avant de m'engager dans l'armée en août 1914. Vendre mes peintures m'a en effet permis de gagner un peu d'argent. Je ne te cacherais pas que j'ai pourtant été recalé deux fois à l'École des Beaux-Arts de Vienne. La première fois, en 1912, j'avais 14 ans. Ils m'ont fait comprendre que mon travail n'était pas suffisant pour une école aussi prestigieuse. La deuxième fois, j'avais 16 ans, ils n'ont même pas regardé mes œuvres. Tu ne peux imaginer combien j'étais déçu après ces refus. Mais j'ai su me reprendre. Si bien qu'aujourd'hui, d'autres projets me préoccupent...
J'ai beaucoup réfléchi à ce qui s'est passé durant la Grande Guerre. Et j'ai compris beaucoup de choses aussi. D'abord, nous, Allemands, formons le plus grand et le meilleur peuple du monde, même si nous avons perdu la guerre. Je suppose que tu es d'accord avec moi, cher Avenir. Notre nation devrait donc bénéficier d'intérêts particuliers que les autres pays n'auraient pas. Car c'est l'Allemagne avant tout, l'Allemagne pour tout et l'Allemagne au-dessus de tout. Ensuite, il faudrait aux Allemands des terres immenses. Nous sommes bien trop à l'étroit dans notre petit territoire. Par conséquent, je propose que les neuf pays qui ont des frontières communes avec l'Allemagne nous donnent une part de leurs terres. Et s'ils ne veulent pas, nous devrons leur prendre de force. Comme je te l'ai déjà fait comprendre, nous sommes le meilleur peuple que le monde n’ait jamais connu. Nos intérêts sont donc prioritaires. Enfin, pour gouverner un pays tel que sera l'Allemagne dans quelques années, avoir un excellent chancelier s'impose. Il faudrait un homme qui ait reçu une très bonne éducation, et qui connaisse bien sa nation. Un homme intelligent, qui aime son peuple et qui veut l'aider. Un homme parfait, en somme. Cet homme, ce serait moi. M'approuves-tu, Avenir? Confie·moi ce pays et je saurai le rendre prospère, heureux et invincible. J'y instaurerais un empire qui durera mille ans. Oui, Avenir, j'ai bien dit mille ans. Et quand je ne serai plus là, mes descendants le gouverneront. Bien sûr, l'art avait et aura une place très importante dans notre nouvelle société, en souvenir de mon enfance.
Une dernière chose, Avenir, je vais bientôt me marier avec Anna. Tu la connais peut-être, c'est une magnifique jeune fille. Son visage aux traits fins est entouré d’une longue chevelure d'un noir d'ébène. Ses yeux sombres brillent de bonheur et d'amour lorsque nous sommes ensemble. Sa peau est douce et laiteuse. Sa voix mélodieuse et son rire cristallin me font rêver. Elle a une infinité de qualités, toutes plus merveilleuses les une que les autres. Je l'aime. Je pense toujours à elle, elle qui est si parfaite. Alors, rends-nous heureux.

Voilà, cher Avenir, tu sais désormais tout de moi, et tu sais aussi ce que je souhaite pour les années à venir. J'ai fait mon travail; fais le tien. A bientôt!
Adolf

Hitler; homme politique allemand Il rédige «Mein Kampf» où est exposée la doctrine ultranationaliste et antisémite du nazisme. Il accède en 1933 au poste de chancelier Sa politique d'expansion entraîne la Seconde Guerre Mondiale au cours de laquelle est entreprise l'extermination massive des Juifs d'Europe. Ce conflit mondial provoque entre 40 et 52 millions de morts, dont environ 7 millions de déportés en Allemagne...

 
3e sujet 2, 1er prix                 Charlie REBRÉ
                 Collège F.Sarrien Bourbon-Lancy

Liberté

Vagues de sanglots, bains de sang
Mer rouge, rouge sang
Mais dis-moi d'où vient leur colère ?
Celle que se déchaîne si fort
Telles les vagues contre les rochers

Toi qui parcours le chemin de la liberté
Toi qui rêves d'amour, de gaieté
Par dessus les dunes de sable
Bien au-delà de toutes frontières

Écoute Je doux son des vagues
Libère-toi de toute souffrance
Apprends à aimer, laisse-toi guider
Sens le sable effleurer ta peau
Et les vagues caresser ton âme

Cours, crie
pleure, aime
Prends le large
Admire la beauté des océans
Regarde loin vers l’horizon et va-t-en
 
3e sujet , 2e prix                 Laura BASTIANELLI
                     Collège Ferdinand Sarrien
 Bourbon-Lancy

L'horizon de la vie

Au commencement de la vie, elle était là
Le regard planté sereinement sur l'infini
Elle succombe au coucher du soleil
Jusqu'à la tombée de la nuit
Telle la nature le lui a appris

Malgré les années, sa beauté reste intacte
Les gens l'admirent
Elle procure du plaisir
Elle accueille tout le monde
Ce n'est pas sans blessure

Mère des plus beaux exploits
De sport, elle est fan
Célèbres sont ses champions
Dans sa quête aux trophées,
Elle est reine incontestée


Elle peut être agitée
Quand le vent s'époumone sur son dos
Elle peut être dangereuse
Par sa mouvance incessante
Et son éternel ballet de va-et-vient

Mais quelle vaste entreprise
Gérante impassible de travailleurs solitaires
Regorgeant de richesses insondables
Offrant leurs rêves aux voyageurs
Elle fait oublier ses colères effroyables

Aujourd'hui, elle est toujours là
Elle borde le monde
Elle donne de la couleur à notre planète
Celle qui fait rêver les hommes

Sa Majesté, la mer.


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