https://www.high-endrolex.com/32 Samuel Stento (BD)

Samuel Stento (BD)



Samuel Stento a participé à la 13è Fête du Livre d'Autun les 24-25 avril 2010, Espace BD.

De lui, il écrit :
"Le 27 octobre 1978, Samuel Stento découvre ce qui bientôt donnera un sens à sa vie : la Naissance. Le succès est immédiat et n'aura de cesse de se confirmer par la suite. Alors que l'on fête les 31 ans de son invention, des millions de Bébés l'utilisent encore chaque jour. Entretemps, Samuel a bien grandi, il est illustrateur, sculpteur et scénariste. Et c'est ainsi que le temps passe."

  Samuel Stento, artiste éclectique, peintre, sculpteur, vient de remporter un prix en Espagne pour son livre « La Saison des Flèches », réalisé avec Guillaume Trouillard, également sélectionné au Festival d'Angoulême. Après des études à La Cambre en Belgique, il s'inscrit à l'école supérieure de l'image à Angoulême, fait partie de la revue Clafoutis publiée par son ami Guillaume Trouillard (fondateur des Editions de la Cerise). Il suit des cours de journalisme en Italie pendant un an et vit en vendant ses dessins.

L'album « La Saison des Flèches » (avec Guillaume Trouillard) a obtenu le prix BD 2008 de Libération, et le prix FNAC-Sinsentido (sortie simultanée en Espagne). 
« La Saison des Flèches » : Mettez un Sioux dans votre vie... Le Far West à la maison pour 19 euros seulement...

Samuel Stento interviewé pour la sortie de son livre « Pourquoi pas ? »

  D’où vient votre goût pour la bande dessinée?
  J’ai toujours été un gros fan de ce médium, qui me ramène à l’enfance. Mon accès à la peinture et à la littérature s’est fait à travers lui. Après des études à La Cambre en Belgique, je me suis inscrit à l’École européenne supérieure de l’image d’Angoulême – qui fut fréquentée par Nicolas de Crécy, dont j’admire énormément le travail. J’ai fait partie de la « promotion Clafoutis », du nom de la revue publiée par mon camarade Guillaume Trouillard [fondateur des éditions de La Cerise]. J’ai ensuite suivi des cours de journalisme en Italie pendant un an environ, pour apprendre à écrire. Et j’ai réussi à vivre en vendant mes dessins. J’ai notamment illustré la pochette de l’album Mutatis Mutandis de la chanteuse Juliette.

  Pourquoi ne pas être devenu auteur de BD à plein temps, comme vous le souhaitiez ?
  Je me suis progressivement détaché de la bande dessinée, même si j’apprécie beaucoup sa modestie esthétique, sa façon d’être intelligente sans se prendre la tête. Mon style graphique est très proche de la peinture. Or la BD demande un trait plus simple et narratif. Je ne sais pas trop ce que je suis finalement. Une espèce d’artiste qui fait ce qu’il a envie de faire et le propose ensuite aux gens qui l’intéressent… Une sorte de peintre bizarre !
 
  Vous sculptez aussi…
  Je fais de la sculpture narrative, qui n’est pas destinée aux musées et cherche à raconter quelque chose. J’ai travaillé sur des « animaux monumentaux », en partant du postulat que notre environnement architectural n’a pas été bâti par les hommes mais pondu par les bêtes. Et sur des « animaux musicaux », à savoir des instruments de musique animaliers, à l’état sauvage. Je loue ces expositions-spectacles à des médiathèques, où j’anime ensuite des ateliers de création pour les enfants. J’aime que les gens puissent manipuler mes sculptures et les prendre à bras le corps.
  Propos recueillis par Laurence Le Sa
 
 
Plus sur Samuel Stento, scénariste : http://bedetheque.com/auteur-19417-BD-Stento-Samuel.html


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